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Bienvenue à Narvaland !

Reflet Machine est heureux d’accueillir « Narvaland » le premier solo show de Joy Charpentier sous un commissariat de Elora Weill-Engerer.
Pour sa première exposition personnelle,« NARVALAND » , Joy Charpentier déploie un dispositif forain et tapageur qui se joue des normes de genre et d’identité.
Le grappin traduit littéralement le guet-apens où le cliché et l’imaginaire se vautrent. À travers l’absurde, le glauque ou le cringe, c’est l’intersection queer-manouche qui s’écrit à mi-chemin entre la réalité brute et le folklore.
Ici, scène de crime, Glory Hole et aire d’accueil se mélangent dans une perspective voyeuriste et critique.
Les pièges à gadjo de NARVALAND déroutent les codes de la visibilité et de l’anonymat. The show must go on.

« Narvaland »vernissage le samedi 2 novembre 2024 de 18h à 22h, exposition jusqu’au 30 novembre 2024 à REFLET MACHINE, 10 rue des Ecouffes, 75004 Paris.

Bio :

Joy Charpentier est né en 1991 à Thiais. Il voyage de foires en rassemblements de Voyageurs jusqu’à sa sédentarisation à Sete en 2002. Diplomé de l’école des beaux arts de Bourges, sa pratique se situe à l’intersection de deux éléments :sa culture manouche (romanité) et son identité queer.
À la marge de la marge, il place mon travail comme un moyen de déconstruire des phénomènes de violence et leur transversalité. C’est par le détournement, que se traduit sa volonté de renverser, réévaluer ou réinvestir des champs de représentation. Il aborde différents mediums, du dessin, à la performance ou l’installation, avec des formes souvent absurdes, trash, kitsch, ou de mauvais goût. Il a exposé au Mo.Co Panacée à Montpellier , et a performé aux Grands Voisins et au Palais de Tokyo à Paris.
Egalement en Europe : Kunsteverein de Stuttgart, Kai Dikhas à Berlin, Galerie Alarcon Criado à Séville, à l’IVAM de Valence, et à la galerie Peacock&Worm à Aberdeen à la suite d’une résidence de production. Il vit et travail à Montpellier, est résident du cabaret burlesque The Crazy Morse et enseigne la sérigraphie à Nimes.


Elora Weill-Engerer est diplômée de l'Ecole du Louvre, de Paris 4 et Paris 1 Panthéon- Sorbonne en histoire de l'art et muséologie.
Elle est chargée de recherche à l'INHA et prépare actuellement une thèse de doctorat à Paris 1 Panthéon-Sorbonne  sur la construction des identités politiques roms, manouches et gitanes à travers les arts contemporains depuis 1971 (direction : Elvan Zabunyan et Pierre Wat). Curatrice et critique d’art depuis 2016, elle est membre du conseil d’administration de C-E-A (Commissaires d’exposition associés) et de l’Association internationale des critiques d’art (AICA).
Elle accompagne des artistes dans le commissariat d'expositions collectives et personnelles et signe des articles dans des revues variées (Manifesto XXI, Etudes Tsiganes, Crash Magazine, The Art Newspaper). Elle a obtenu plusieurs prix et bourses dans le cadre de ses activités, notamment le Prix Dauphine pour l’art contemporain, la Bourse Ekphrasis, le Prix Point de Vue, le prix AICA-France et la Bourse Traverses en soutien à la critique d'art.
Elle prépare un ouvrage sur l’artiste rom autrichienne Ceija Stojka avec la galerie Christophe Gaillard et est enseignante à l'Ecole du Louvre.